Le verger des Granges de Port-Royal des Champs

Historique :

Le verger de Port-Royal est une restitution et non une reconstitution de celui d'Arnauld d'Andilly.

Robert Arnauld d'Andilly (1589-1674) est le frère de Mère Angélique réformatrice de l'abbaye.

Dans les années 1640, il se retire à Port-Royal et se lance dans la création du verger des Granges situé sous les fenêtres du logis des Solitaires et des Petites Ecoles.

Cette réalisation constitue son chef-d'oeuvre.

C'est un « jardin vitrine » où furent expérimentées et perfectionnées les dernières techniques de fertilisation, d'hydraulique et de greffe.

C'est aussi là que furent améliorées les techniques de palissage et acclimatées de nouvelles variétés de poires, pêches et pavies.

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Organisation du verger :

Le verger est organisé autour de cantons desservis par une allée centrale et d'un mur situé au nord qui sert de support de palissage.

Sur chaque canton les quatre coins sont plantés de pruniers, le centre est planté uniquement de poiriers.

Les cantons B, C, F et G sont réservés aux variétés du 17e siècle.

Les cantons D et H sont plutôt réservés aux variétés des 18 et 19e siècle.

Les cantons A et E font l'objet d'études d'implantation dans le respect des données historiques et archéologiques.

La partie sud du mur sert de support pour le palissage de pêchers, d'abricotiers, de poiriers et de ceps de vigne. L'accrochage se fait « à la loque ». Il s'agit de maintenir les branches à l'aide de lambeaux de tissu ou de cuir fixés dans le mur par un clou forgé. A l'époque, les clous étaient enfoncés dans des os prisonniers de la maçonnerie.

Gestion du verger :

L'entretien et la valorisation du verger sont assurés par des bénévoles membres de l'association « Les Amis du Dehors, amis du musée national de Port-Royal des Champs »